lundi 31 octobre 2011

Halloween...or not Halloween ?

Cette nuit j'étais bien décidée à vous délivrer
un super article percutant sur cette « fête » nommée Halloween et qui bien qu'en perte de vitesse par rapport à il y a encore quelques années n'en reste pas moins médiatisée.
J'avais envie de faire quelque chose d'assez classique et de vous parler notamment des origines de la fête en question.
Soudain je me suis remémorée ce sur quoi insiste tant Charlotte : BigBellesMag est LE magazine qui NOUS ressemble.
En quoi Halloween me ressemblerait ?
 Bien-sûr j'ai eu comme tout un chacun ma période grimage et autre déguisement, mais en ce temps là je n'avais perdu personne encore.



Et à vous qu'est ce que cela vous aurait apporté
que je vous dise que la Toussaint a été précédée par la fête de Samain,
ce que l'on attribue généralement comme l'origine de la fameuse fête
où il faut être déguisé à tout prix...
Je crois que tout ceci sert de subterfuge
pour mettre un voile de gaieté sur cette période si triste.
L'hiver approche à grand pas, la Toussaint revêt comme chaque année
son triste manteau de grisaille et les défunts semblent vouloir nous accueillir
aux portes des cimetières comme impatients de nous attendre
pendant les autres 364 jours que comptent l'année. 
Les pots de chrysanthèmes fleuriront les cimetières
puis faneront et se dessécheront parfois effectivement
toute une année entière avant que quelqu'un
ne se décide à retirer le pot de ces fleurs
décidément pas du tout faites pour être dans un cimetière.
Nos défunts ont-ils réellement besoin de la pensée unique
du 1er novembre pour continuer d'exister ?
Je ne vous écrirais probablement plus jamais un article
avec autant de cœur que celui que je peux mettre dans celui-ci
et pour le coup là, il me ressemble plus que jamais cet article.
La mort pour moi était un traumatisme avant même de l'avoir vécue.
Mais aujourd'hui quand je vous parle de l'absence de l'être le plus cher
qu'il m'ait été donné de connaître dans ma petite existence
je vous en parle avec le sourire.

Parce que ce n'est pas de ma maman qui n'est plus dont je vous parle mais de celle qui a fait de moi celle que je suis.
De cette personne formidable qui a posé sur moi des regards tendres et remplis d'attention et d'amour. De cette femme ronde, elle aussi,
et extraordinaire qui vit encore, donnez vous simplement la peine d'y croire comme vous croyez en ces fêtes.
Et si délicatement vous posez votre oreille sur mon cœur vous pourrez l'entendre...
Parce que c'est là qu'elle continue de vivre.
Elle vit aussi dans mes souvenirs, dans mes sourires d'enfant à présent bien éveillée.
Elle vit chaque jour dans mes rêves
et dans mes espoirs de la revoir pour pouvoir la serrer très fort.
Ce que moi j'aimerais qu'on retienne de cette période c'est ça en définitive,
que Halloween et la Toussaint sont comme des alarmes
qui se mettent à sonner en rouge dans notre esprit
et que toujours elles nous rappellent que tous ceux que nous avons aimés
et qui ne sont plus parmi nous, méritent notre considération et notre mémoire
pour continuer à exister dans notre monde.
Natalouschka

3 commentaires:

  1. Cet article m'a vraiment énormément touché Natalouschka...
    merci pour ce témoignage.

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  2. Merci Charlotte d'avoir publié mon article. Je t'embrasse avec toute l'amitié dont je suis capable.

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  3. un bel article très émouvant ! c'est vrai que où qu'ils soient nos parents vivent en nous à jamais ! les chrysanthèmes colorés de la toussaint moi je les vois comme autant de pas japonais qui forment un chemin vers nos défunts... je vous embrasse très fort maman Louisette

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